L'ajout d'une terrasse à votre bien immobilier peut sembler être une simple amélioration esthétique. Toutefois, il est essentiel de comprendre que cette modification peut avoir une incidence significative sur vos impôts locaux.
Permis de construire prérequis
La construction d'une terrasse n'est pas toujours une simple affaire. Si votre future terrasse est surélevée de plus de 60 cm et mesure plus de 20 m², l'obtention d'un permis de construire est obligatoire. Cette règle, bien que contraignante, vise à garantir que les constructions respectent les normes en vigueur et préservent l'esthétisme des zones résidentielles.
Augmentation de vos impôts locaux
La création d'une terrasse peut modifier le montant de vos impôts locaux. En effet, si votre terrasse « est impossible à déplacer sans la démolir », elle est considérée comme un élément secondaire ou une dépendance de votre bien immobilier. Cette classification augmente alors la valeur cadastrale de votre bien, et par conséquent, le montant de votre taxe d'habitation et de votre taxe foncière.
Exonération et taxe d’aménagement
Malgré ces augmentations potentielles, il existe des moyens d'atténuer l'impact de la construction d'une terrasse sur vos impôts. Une déclaration au centre des impôts fonciers dans un délai de 90 jours après la fin des travaux peut vous permettre d'être exonéré de cette construction dans le calcul de votre taxe foncière pour deux ans. De plus, les terrasses non couvertes ainsi que certaines structures telles que les pergolas ouvertes sur l'extérieur sont exemptées de taxe d'aménagement.
La construction d'une terrasse est un projet qui peut apporter une plus-value à votre bien immobilier. Toutefois, il est essentiel de prendre en compte son impact sur vos impôts locaux afin d'éviter les mauvaises surprises. N'oubliez pas que des possibilités d'exonération existent et qu'un accompagnement par des professionnels peut vous aider à optimiser votre projet dans le respect des obligations légales. |